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Elle, c’est Lucie, une franc-comtoise de 26 ans pour qui les tatouages ont une place importante, dans sa vie et bientôt sur son corps !

« Si j’avais plus d’argent, je serais tatouée de la tête au pied » me confie-t-elle d’emblée. Je suis prévenu !

Nous nous rencontrons au pied de la tour de l’Europe à Mulhouse. C’est dans ce gratte-ciel alsacien qu’elle travaille en tant que chef de projet « community management ». Pour faire simple, c’est une experte des réseaux sociaux !

Pour parler « tatouages », nous nous rendons dans un restaurant japonais. Juste avant de déguster notre soupe miso, elle me dresse une liste des oeuvres corporelles qu’elle arbore fièrement.

Elle en a quatre pour le moment. C’est à l’âge de 20 ans que de l’encre est venue s’immiscer sous sa peau pour la première fois. Depuis, chacun de ses dessins indélébiles représente une tranche de vie. D’un plat à l’autre, entre deux sushis, Lucie m’en parle avec passion.

La tatouée du voyage, l’interview :

Celui que tu préfères ?

« La carpe koï que j’ai sur le pied »

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À 21 ans, Lucie part en Chine pour son premier grand voyage. Avant même de s’envoler pour l’empire du Milieu, elle sait déjà qu’elle reviendra avec un souvenir de voyage tatoué sur la peau.

« Un tatouage est un souvenir qui ne prend pas beaucoup de place dans la valise »

Elle sait aussi ce qu’elle veut se faire tatouer : une carpe Koï qui symbolise le courage. Dans certaines légendes, le poisson se transforme en dragon

Elle passera près de quatre mois à Pékin pour faire son stage de fin d’études.  C’est chez un tatoueur recommandé par le copain d’un copain qu’elle se rend. Il habite en périphérie de la ville et c’est dans son salon qu’il la reçoit. Autour de lui, ses amis fument, discutent et jouent à la Super Nintendo. Pas très rassurant…

Lucie essaye de lui expliquer son projet tant bien que mal. Elle ne parle pas Chinois, il ne parle pas Anglais. C’est une jeune fille présente dans la pièce qui s’improvise interprèteJian Yi, c’est le nom du tatoueur, esquisse un croquis qui correspond exactement aux désirs de Lucie.

Il est 23h, c’est parti pour le tatouage qui va nécessiter quatre heures de travail.

Celui qui t’a fait le plus souffrir ?

« La bague que j’ai sur le doigt »

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Celui que tu regrettes ?

« Mon premier tatouage qui représente Ganesh. Pas pour la symbolique mais pour le style »

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Celui que tu n’as pas osé montrer à tes parents ?

« Ma carpe Koï. Quatre mois en Chine et un tatouage, cela faisait beaucoup pour eux à l’époque »

Celui que tu rêverais d’avoir ?

« Un cabinet de curiosités tatoué sur tout le bras. J’ai déjà mon rendez-vous pour mon prochain tatouage. Ce sera une tête de cerf avec une aile de corbeau tatouée sur mes côtes »

Celui qui te fait voyager ?

« Sans hésitation, ma carpe Koï ! »

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Vous l’aurez compris, Lucie n’est pas prête à s’arrêter… Rendez-vous dans quelques années pour la suite de l’article ? En attendant, vous pouvez la retrouver sur son blog dédié aux sorties dans les régions du Nord-est de la France, À la conquête de l’Est.

Envie de découvrir d’autres tatoués du voyage ? Voici les portraits de Magali et Gustavo.

 

Êtes-vous un(e) tatoué(e) du voyage ? Si oui, n’hésitez pas à me contacter pour apparaître dans cette rubrique philippe(at)vatebalader(point)fr